Gandhi tente d’amadouer Hitler par la doctrine de non-violence
Dans les années 1930, Gandhi, apôtre de la non-violence, milite pour l’indépendance de l’Inde. Il est parfois emprisonné pour désobéissance politique. Lorsqu’il écrit une première fois à Hitler, il cherche à le dissuader d’entrer en guerre. Le dirigeant nazi n’est pas encore vu comme le monstre à l’origine de millions de morts. Il semble être possible de négocier avec lui.
La Seconde Guerre mondiale est bien enclenchée lorsque Gandhi écrit sa deuxième lettre. Les objectifs d’Hitler n’y sont pas condamnés, seulement ses actions violentes. Gandhi adopte dans sa lettre un ton bienveillant. Il tente ainsi de convertir le Führer à sa doctrine de non-violence, la seule efficace, à ses yeux, pour parvenir à ses fins. Les deux lettres de Gandhi ne parviendront jamais à Adolf Hitler. Les Britanniques les saisissent en cours de livraison. Les arguments de ces lettres, qui peuvent paraître naïfs, prennent du sens à la lumière de la doctrine de non-violence prônée par Gandhi.
Voici un petit extrait de la lettre des années 1930 : « (...) Il est assez clair que vous êtes aujourd’hui la seule personne au monde qui puisse empêcher le déclenchement d’une guerre pouvant réduire l’humanité à l’état sauvage. »
Internet : <ici.radio-canada.ca> (adapté).
Selon le texte, Gandhi
est mécontent avec Hitler car celui-ci ne l’écoute pas et déclenche la Seconde Guerre mondiale